Hope for the Hopeless [Feat. Peter Murphy]

Il s'était écoulé environs un an depuis la mystérieuse attaque des rôdeurs sur le campement en pleine nuit. Difficile de savoir ce qu'il s'était passé, la seule chose sûre était que des humains avaient orchestré tout ça. La maison avait été sécurisée et aucun rôdeur n'aurait pu ainsi entrer. J'étais parvenu à fuir, avec toi et Speedy, nous nous sommes retrouvés séparés des autres. Et aujourd'hui encore, nous ne les avons pas retrouvés. Nous avions rejoint un groupe plus grand, grâce à Megara et nous étions restés avec eux. Pour être honnête, même un an après, c'était toujours un peu étrange de me retrouver dans un groupe aussi grand. C'était tout de même bien mieux, nous étions bien ici.

Depuis un an je continuais inlassablement les recherches, sachant que ma demi-soeur et mon meilleur ami étaient forcément toujours en vie quelque part. Enfin, pour être honnête, je n'avais aucune réelle preuve de ça, mais j'en étais tout de même persuadé. Un genre de sixième sens peut-être ? Ou peut-être que je refusais simplement de voir la réalité, qu'on ne les avait pas retrouvés parce qu'il n'y avait personne à retrouver ? Je préférais ne pas y penser, puis j'aimais sortir de temps en temps pour chercher des vivres alors je pouvais les chercher par la même occasion. D'une pierre deux coups.

Seulement les recherches étaient devenues la dernière de mes préoccupations en ce moment. Il faut croire que les rôdeurs ce n'était pas suffisant. Ce n'était apparemment pas un moyen assez rapide de se débarrasser de nous. Alors en plus de devoir continuellement affronter ces infectés on devait maintenant lutter contre un nouvel ennemi commun. La grippe. Enfin, un genre de grippe, bien virulente. Il y avait pas mal de malades, moi plus ou moins inclus. Je ne me sentais pas très bien depuis hier... Et le moins qu'on puisse dire c'est que les médicaments ça ne cours plus les rues ! Il allait bien falloir se débrouiller pour en trouver. Il y avait peut-être des cliniques, des hôpitaux ou même des cliniques vétérinaires, qui n'ont pas été totalement pillées. Je t'avais demandé de m'accompagner, tu avais accepté et après avoir pris le nécessaire pour cette expédition, je t'attendais dans la cour.
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Cette épidémie de grippe tombait assez mal, ce n'était vraiment pas de chance. On avait déjà bien assez de difficultés avec les rôdeurs, on avait pas vraiment besoin d'une épidémie en plus. Surtout qu'on avait pas énormément de ressources médicales, il allait falloir faire des expéditions pour tenter de trouver des médicaments. Je comptais bien faire mon possible pour en trouver, même si j'avais attrapé cette grippe moi aussi. Les symptômes étaient tout de fois assez légers, ce qui ne devrait pas poser de problèmes durant cette expédition.

Je préparais mon sac, prenant que le strict minimum nécessaire pour cette expédition. Je ne voulais absolument pas rentrer les mains vides et j'étais prêt à vagabonder durant plusieurs jours si jamais c'était nécessaire. Il devait forcément rester des médicaments quelque part, ne serait-ce que dans une clinique vétérinaire. Une fois prêt je prenais soin de bien couvrir ma gorge, inutile de prendre le risque d'empirer mes symptômes, ce n'était pas le moment. Je t'avais invité à m'accompagner, bien que c'était sûrement risqué je savais que tu désirais aider et je ne crois pas que tu aurais apprécier que je décide d'y aller seul.

Une fois mon sac prêt, je suis allé t'attendre dans la cour, l'aube se dessinait à l'horizon. J'avais demandé à Meg de surveiller Speedy et de l'empêcher de s'enfuir pour me rejoindre. Maintenant qu'on était en lieu sûr, j'évitais de le faire sortir. Bien que c'était toujours étrange de quitter la prison sans mon chien. Je n'ai pas eu à attendre très longtemps avant que tu me rejoignes, glissant ta main dans la mienne. Je te souriais. Je ne t'embrasserais pas, malheureusement, avec cette épidémie c'était bien trop risqué, surtout que nous sommes malades tous les deux.

"Oui, on peut y aller."

On nous a laissé sortir sans problèmes. Désormais c'était de longues heures de marche qui nous attendaient. J'espérais qu'on aurait pas de problème et si on a de la chance, on pourrait rentrer rapidement. Après un petit moment tu reprenais la parole pour me demander comment je me sens. Il est vrai que la toux était assez gênante pour me réveiller sans cesse la nuit, seulement avec l'hôpital et la fin du monde, j'avais l'habitude de dormir peu.

"Je ne vais pas mentir j'ai connu mieux, mais j'ai aussi connu pire alors ça va aller." Je te souriais. "Et toi, comment tu te sens ?"
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