Identité : Azmog Miroir : Jon Bernthal Crédits : IDK Balles tirées : 154 Survit depuis le : 01/04/2020 Expérience : 4696 Age : 41
REFUELING OFFICER
(#) Sujet: The devil knows our fears. Ft. Barry Mer 1 Juil - 22:55
The devil knows our fears.
Barry & Abel
« Flashback Février 2021 »
Je n’ai pas senti ces mains me soulever, me placer à l’arrière d’un pick-up et essayer de me faire un massage cardiaque malgré les mouvements qu’offrent la route. Je n’ai pas vu Mac tenter de s’interposer en grognant sur tout le monde. La dernière image que j’ai ? Hormis celle de Josephyne hantant mon esprit, bien sûr… C’est sans doute… C’est cette boue et cette mare de sang grandissante. Cette eau qui fait pression sur mes jambes douloureuses. Tout mon corps n’est que douleur. Et c’est cette même douleur que je ressens lorsque j’ouvres les yeux dans un endroit inconnu.
Je me redresse, vois ces gens penchés au-dessus de moi. Tout est troublé, mais je tente de les repousser, je tente de me lever avant de m’effondrer au sol, la tête calée contre le béton. Et l’évanouissement revenant à grand pas.
Je ne sais combien de temps est passé entre ce pont infesté de rôdeur et mon retour à un état de conscience normal. Ou presque. Des heures ? Des jours ? Des semaines ? Ce qui est sûr c’est qu’en rouvrant les yeux, j’ai ressenti une vive douleur à l’abdomen. Mes côtes ont morflé pendant la chute. Mon visage est douloureux également. L’arcade a dû s’ouvrir. Je devine les coups que je me suis pris en effleurant ma tempe du bout des doigts. Doigts coincés par un bandage. Et la cheville tout autant. Je tousse. Cette sensation désagréable. Je me revois cracher de l’eau qui n’a rien à foutre dans mes poumons. Je ressens la fraîcheur de la pièce, torse nul et bandé au niveau du buste, un pantalon orange auquel on a découpé une jambe pour laisser l’attelle disponible et les pieds nus. " J’suis où, putain… "
Et ça c’est une question primordiale. Où suis-je ? Même si la piste refroidissait, j’étais toujours sur les talons de Memphis. Je regarde autour de moi. La pièce est fermée, illuminée par une fenêtre disposant d’une grille solide. Je tousse de nouveau. Ma gorge est si sèche… Lorsque j’aperçois cette cruche d’eau et ce verre sur une petite tablette digne d’un hôpital, je me fiche pas mal du petit récipient. Buvant à même la cruche, j’ai dû bien en avaler la moitié avant de m’arrêter, passant mon avant-bras sur ma bouche. Je tente de repérer mes affaires. Pas là. Je me lève et boitille jusqu’à la porte. Verrouillée. Je pourrais bien marteler après celle-ci mais à la place, je dois me préparer à fuir.
Je m’approche du lit, soulève le matelas et tente d’attraper une latte. Scellée. Je tire dessus mais elle ne vient pas et je ne fais que ressentir une vive douleur dans la main. Je ne me laisse pas abattre pour autant et me dirige vers quelques placards, fouillant ceux-ci en quêtent d’un objet pointu. N’importe quoi… Rien sauf des bandages, des pansements et autres kits de premiers soins. Je referme un placard et soupire. Je me retourne, m’appuies contre les meubles et me laisse glisser jusqu’à être assis. Memphis… Où es-tu… ?
(c) DΛNDELION
Barry Winchester
Identité : Vagabonde Miroir : Grant Parfait Gustin ♡ Crédits : Loudsilence. (avatar), Tumblr (gifs) Balles tirées : 89 Survit depuis le : 15/02/2020 Expérience : 3296 Age : 31
ALLIANCE DOCTORS
(#) Sujet: Re: The devil knows our fears. Ft. Barry Jeu 20 Aoû - 23:03
The devil knows our fears ▬ Feat. Abel Sutter
J'avais vraiment une tête à faire peur, j'avais pu apercevoir mon reflet ce matin et franchement j'étais à deux doigts de pouvoir passer pour un rôdeur. Depuis le début de tout ça, j'avais des périodes où je peinais à manger. J'imagine que c'était la façon dont mon corps avait décidé de gérer son stress, en refusant d'avaler quoique ce soit. Je commençais à m'habituer, je me forçais à manger, jusqu'à reconnaître le moment où je devais arrêter pour pouvoir garder mon repas. D'habitude je n'étais pas aussi pâle mais cela faisait quelques nuits que mon sommeil était perturbé par des cauchemars, rendant les nuits difficiles. Des rêves qui concernaient ma soeur ou mon meilleur ami, ou les deux pour les plus éprouvants.
Je ne m'inquiétais pas plus que ça, je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que cette petite crise s'arrête. Je savais reconnaître les signes et j'avais pu manger un peu plus ce matin. Et heureusement, ou malheureusement, j'avais eu un patient qui avait besoin de soins. Cela me permettait de me focaliser. Et puis, j'étais vraiment fait pour m'occuper des autres. Bien que je n'ai pas bien saisi ce qui t'étais arrivé. Pour le peu que j'avais saisi, ils t'avaient retrouvé durant une expédition dans un sale état. Tu faisais peur à voir. Seulement personne ne semblait savoir ce qu'il s'était passé exactement.
Cela n'a pas été chose facile de te remettre sur pied, nous n'avions pas assez de matériel. Je regrettais l'hôpital, avec tous ses appareils et ses instruments. Cela aurait été beaucoup plus simple à cette époque-là. Seulement maintenant, on avait bien eu peur de ne pas réussir à te sauver. Nous t'avions soigné avec les moyens que nous avions. Heureusement, tu nous avais un peu facilité la tâche en étant inconscient. Ce qui nous avait évité de nous soucier de la douleur. Tu avais perdu pas mal de sang et tu avais très certainement plusieurs côtes cassées, mais là encore sans radio c'était impossible d'avoir la confirmation. On redoutait une hémorragie interne, mais jusqu'à présent tu n'en montrais aucun signe. Ce qui était un énorme soulagement. Je me voyais mal pratiquer une opération ici, surtout sans anesthésie !
Depuis on se relayait pour venir voir comment tu allais, on surveillait à tour de rôle ton état, attendant ton réveil. Et là, c'était à mon tour de venir vérifier que tout allait bien. Je me rendais dans l'infirmerie, la porte avait été verrouillée, simple précaution. On ne va pas se mentir, dans ton état il suffirait de savoir simplement frapper au bon endroit pour réussir à te maîtriser. Lorsque j'entrais finalement dans la pièce, j'étais surpris de voir que le lit était vide et que tu étais appuyé contre un des meubles.
"Oh, vous êtes réveillé !" Je marquais une pause, affichant un sourire poli. "Vous n'auriez pas dû vous lever, vous devez vous reposer..."
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By Halloween sur Never-Utopia