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 Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)

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Hana Kim
Hana Kim
Identité : MJ, la blonde, Titi
Miroir : Sandra OH
Crédits : Myself
Balles tirées : 84
Survit depuis le : 04/05/2020
Are you gonna kill me ?
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Age : 29
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Message(#) Sujet: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyLun 4 Mai - 1:58

Hana KIM


COMMENT GÉREZ-VOUS LA VIOLENCE AU SEIN DE VOTRE CLAN ? ETES-VOUS LÀ DE VOUS MÊME OU PAR DÉPIT ? Personnellement, je gère assez mal cette violence ambiante. J'ai peur que le moindre de mes mouvements puisse être mal interprété et soit retourné contre moi. Afin d'éviter le moindre incident, je reste discrète et tente de calculer chacun de mes mots. Et bien que ce groupe soit d'une violence extrême, d'un côté il me rassure. Paradoxalement, ce groupe si violent semble être un groupe si dangereux que personne n'ose venir nous affronter. Mais je crains qu'un jour, il ne faille le quitter, dissolution de ce groupe ou rebellion dans ce bâtiment ou simplement ou sa propre survie mentale. Malheureusement, seule, sans aucun moyen pour pouvoir se substituer, sans un endroit sûr, sans moyen de défense, je ne peux me le permettre. J'attends en silence le jour où peut-être, quelques-uns d'entre nous se rallierons pour pouvoir quitter le groupe discrètement.

QU'AVEZ VOUS DANS VOTRE INVENTAIRE ?
- Une serfouette
- Un masque type chirurgical marqué: Don't come
- 3 petits minuteurs de cuisine
- Ruban adhésif
- Une gourde
- Un filet de pêche
- Une Nasse ronde pliable

AVEZ-VOUS TUÉ DES RÔDEURS ? SI OUI, COMBIEN ?
Je ne me suis jamais penché sur ce genre de pratiques. Certains ont tendance à adorer de faire ce genre de choses. Moi, je ne peux pas. Me dire que ça aurait pu être moi, oh non! Et puis on ne sait pas comment ça se transmet ce virus! Enfin... Maintenant je ne suis plus aussi sûre de pouvoir en réchapper. Cette tâche risque bien de m'être attribuée un jour ou l'autre au vu de mon groupe. Et ça ne risque pas de tarder, à mon plus grand déplaisir.

AVEZ-VOUS TUÉ D’AUTRES SURVIVANTS ? SI OUI, COMBIEN ?
Non, et j'ai peur de devoir un jour le faire. Je ne m'en remettrais certainement pas. Voir jamais d'avoir à faire cet acte inhumain. Comment peut-on penser à tuer quelqu'un ? On est vraiment tombé sur la tête!

IDENTITY CARD

SURNOM : Kim, Sunshine, Han Solo, Anakin (pour les petits rigolos), Cousteau.
DATE DE NAISSANCE : 24 novembre 1972
LIEU DE NAISSANCE : Colorado Denver
NATIONALITÉ :  Américaine
ORIENTATION : Hétérosexuelle
ÉTAT CIVIL : Divorcée
GROUPE : Black Swans
FONCTION :Elle s'attelle à tout ce qui a attrait à la pêche jusqu'à de la découpe des poissons qui ont été pêché.
ANIMAL : 0
ARMES : La serfouette
ANCIEN MÉTIER : Agent immobilier

FAMILLE : Sa mère est morte dans son enfance, tandis que son père est mort vers la quarantaine. Quant à son ex-mari elle n'en a aucune idée. Ils devaient se retrouver mais son téléphone a lâché avant qu'ils ne s'accordent sur un point de rendez-vous. Elle doute qu'il soit toujours en vie. Selon elle, il serait soit parti avec un bateau soit... un insomniaque.

CARACTÈRE : Observatrice * Rationnelle *Sensible * Débrouillarde *  Docile * Flexible * Réfléchie / Peureuse * Ambigu* Cleptomane * Secrète * Méfiante * Effacée * Cynique


Ce qui dénote chez cette femme, c'est sa tignasse bouclée, libre comme l'air, semblant quelque peu indomptable. Ses cheveux ébènes lui arrivent jusqu'à ses épaules. Étant asiatique ses yeux se trouvent être bridés. Ses pupilles sont noires, mais d'autres diraient plus qu'elles semblent être marrons foncés au soleil. Enfin, ça c'est lorsqu'on arrive à être proche d'elle.  Son visage allongé, qui a tout de même assez vécu, semble être marqué par quelques rides se trouvant au coin de ses yeux.
Si on la regardait prendre sa douche, on pourrait apercevoir une blessure vers son ventre et ses côtés. Souvenir que lui a laissé la femme qui l'a passé à tabac.

Mesurant 1m69, celle-ci ne peut ni se targuer d'être petite, ni d'être grande. Plutôt passe-partout de par sa corpulence, quelques kilos en trop s'étaient installés avant la pandémie. Maintenant, elle parait plutôt maigre. La future cinquantenaire n'est pas une grande sportive. Toutefois, celle-ci arrivait plutôt bien à faire un 100 mètres en talons hauts jusqu'à sa voiture. Mais en ces temps apocalyptiques il faut avouer qu'elle a préféré opter pour des bonnes baskets, utiles pour piquer un sprint afin d'éviter le moindre «malade».

Hana ne connaît rien dans ce qu'on appelle les armes à feu. Elle n'en a jamais tenu une entre ses mains. En revanche, ayant fréquenté le monde de l'immobilier elle connait les affaires comme sa poche. L'asiatique a acquis, avec les années, et les expériences, un sens inné pour persuader ses clients à opter pour certaines maisons. La femme d'affaires arrivait même à occuper certains enfants récalcitrants à la visite en leur apprenant comment faire divers origamis. La quadragénaire connait par ailleurs le domaine de l'immobilier comme sa poche et comptait, avant l'épidémie, faire visiter des nouvelles maisons et comptait parler de vive voix des travaux à faire à de futurs acheteurs.

Ayant eu un mari pêcheur, elle s'est essayée plusieurs fois, en sa compagnie, à pêcher des poissons de toute sortes. Cependant,  l'américaine avait toujours été supervisée par celui-ci. La brune a encore à apprendre de cette pratique, qu'elle trouve très intéressante. Surtout en ces temps de famine. Mais elle s'en sort, et c'est ça qui l'a sauvé. C'était ça ou manger de la pâtée pour chien.


Nous vous demandons de choisir au maximum cinq compétences pour votre personnage parmi la liste suivante, afin que votre personnage commence l'aventure avec un peu d'expérience. Vous aurez alors 80 points à repartir parmi vos compétences choisies, pas plus. Soyez logique selon votre personnage.

PERSUASION→ 30%
DISCRETION → 20%
PÊCHE → 15%
TROMPERIE → 15%
PSEUDO/PRÉNOM: MJ, la blonde, Titi/ TiphaniePAYS : FranceÂGE : 25 ans FRÉQUENCE DE CONNEXION : 1 fois par semaine minimum. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? J'étais sur l'ancienne version! COMMENT LE TROUVEZ-VOUS ? Encore mieux que le précédent AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? Oui PERSONNAGE :  inventé. MOT DE LA FIN : Je suis enfin là pour rattraper le temps perdu!

Code:
<t>CÉLÉBRITÉ</t> <x>sandra. oh</x>



Dernière édition par Hana Kim le Mer 6 Mai - 12:56, édité 14 fois
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Message(#) Sujet: Re: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyLun 4 Mai - 1:59

STORY OF MY LIFE

BEFORE THE STORM
«...C'est une petite fille que vous avez là! Regardez-là donc!»

Ce sont les premières paroles qui annoncèrent l'arrivée de la première américaine de la famille. Un enfant attendu depuis si longtemps vient enfin de voir le jour dans cette famille. Et cet enfant c'est moi. Comme on le voit sur la cassette vidéo.

«Et ils vous ont laissé faire ça ?» demandais-je à mon père.

Mon père acquiesça. Ma mère sourit, loin d'être gênée par cette vidéo. Elle semble même émue de revoir cette vidéo de ma naissance. Au moins je sais comment on fait des bébés maintenant.

«Au moins, tu tangues pas.» je fais remarquer à mon père.

Les compliments ce n'est jamais notre fort dans notre famille. Ou alors de tous petits mots. Mais on sent qu'il y a beaucoup d'amour chez nous. Je suis toutefois loin d'être aussi émue que mes parents de voir cette vidéo. Plutôt embarrassée je dirais. C'est pas mon truc. Je suis plutôt intéressée par les jeux de billes ou de société comme Le Monopoly. Je m'empresse aussitôt de suggérer de jouer à mon jeu préféré.

***

«Et donc tu vas avoir une petite soeur.» annonça ma mère, un peu stressée.

C'est comme ça que ma mère justifie son état maladif qu'elle traîne depuis quelques semaines. J'avais en effet remarqué  sa présence en continue dans les toilettes et son manque d'appétit lors des dîners. Ma mère semble attendre ma réaction. Elle touche ses doigts de manière assez nerveuse.

«J'aurais préféré un petit frère.» déclarais-je.

C'était nettement plus intéressant. Il paraissait que les frères ça te protégeait, ça te donnait des avantages comme faire le ménage. Ou même qu'on pouvait l'accuser d'avoir fait des bêtises à notre place m'avait dit mon amie Anna.

«Mais au moins avec une fille on pourra commander papa.» relativisais-je.

Cette idée me plaisait davantage. Même si nous étions deux femmes, papa gardait souvent la télécommande. Je pensais à cette époque qu'une voix en plus nous aiderait à choisir les programmes qui nous plairait le plus. A sept ans on est un peu naïve.

«Certainement pas.» affirma rapidement mon père.

Mes parent s'étaient tout de même regardé dans les yeux. Mes paroles les avaient rassurés.

«On lui apprendra aussi à parler notre langage secret?» demandais-je.

«Bien sûr. On ne doit pas avoir honte de nos origines. Tout comme toi, nous lui apprendrons le coréen.» répondit ma mère.

Cette idée m'enjaillait encore plus. La petite fille que j'étais était heureuse de pouvoir partager cette que peu de personnes savaient parler.

***

«Sois forte.»  me dit mon père en me prenant dans les bras.

Ma petite soeur était morte. Mort subite du nourrisson. A l'époque, je ne comprenais pas. J'avais 8 ans mais je ne comprenais pas. Pourquoi un bébé, pourtant en parfaite santé, comme l'avait dit le docteur, venait de mourir dans la nuit ? Ce drame avait beaucoup peiné mes parents. Et moi aussi par la même occasion. Je me demandais même si ce n'était pas de ma faute. Peut-être que le prénom que j'avais choisi ne lui avais pas porté chance.

***

«Sois forte.» murmura mon père en tenant fermement ma main.

Ma maman venait de mourir. On n'avait rien vu venir. On n'avait rien compris. C'était arrivé d'un seul coup. Des assiettes lâchées, éclatées au sol. Puis, ma mère qui s'était écroulée au sol.
La raison? Une embolie pulmonaire qui avait emportée pour toujours ma merveilleuse et magnifique maman à l'âge de mes 10 ans. Sans elle, mon père et moi restions seuls.

«Oui, papa.»dit-je, tout en serrant ma petite main.

***

«Tu pourrais au moins reprendre le restaurant.» ronchonna mon père.

Depuis plusieurs année je faisais des études dans l’immobilier. J'avais travaillé en tant que vendeuse, en tant que baby-sitter et même pet-sitter pour pouvoir payer mes études. Je ne saisissais ce que mon père n'avait pas compris dans mon projet. Si je faisais des études dans l’immobilier ce n'était pas pour reprendre un restaurant non plus.

«L’immobilier se casse la figure. Alors que la restauration jamais! Les gens ont toujours besoin de manger.» reprit-il.

«Peut-être, mais si j'ai fourni des efforts pour devenir agente immobilière ce n'est pas pour soudainement me reconvertir en tant restauratrice.» répliquais-je d'un air ennuyé.

Je ne comprenais pas non plus son acharnement. Cela faisait depuis plusieurs années que nous ne nous entendions plus. Quelques mois après la mort de maman des tensions étaient nées, elles s'étaient transformées en rancœur puis en disputes incessantes. Les sujets de discordes étaient nombreux: le restaurant, la maison, les tâches ménagères, ma liberté, ce que je faisais de mon temps libre, les personnes que je côtoyais,... Et là, je sentais que la mèche commençais à être ravivée.

«En plus, tu as tort. Regarde, c'est le moment pour acheter. Il y a des biens immobiliers partout! J'aurais toujours du boulot! Contrairement à...» le mot de trop où mon père me coupa, plein de colère.

Et c'était reparti de plus belle... Peu de temps après j'avais réussi à me faire embaucher dans une agence immobilière et était rapidement partie de la maison familiale.

***

«Et vous êtes libre ce soir ?»

Un silence; qui sembla durer une éternité; était passé pendant que je notais les dernières demandes de mon client.

«Hein ?» Ne puis-je qu'articuler face à cette question.

Je semblais avoir très mal entendu. Je regardais l'homme avec des yeux interrogés.

«Vous... Qu'avez-vous dit ? J'étais dans mes pensées, je pense avoir mal entendu ce que vous avez dit.» dis-je assez troublée.

«Oh, je vous invitais tout simplement. Cela vous dit ?» me dit l'homme aux cheveux en bataille.

J'avais regardé mon client de haut en bas et assez fixement pour savoir si celui-ci était bien sérieux. Non, il devait certainement se payer de ma tête.

«Je vous jure que si ça ne vous plait pas vous pourrez partir.» me dit l'homme d'un air entendu.

Au final, j'avais accepté, bien que réticente à cette proposition. Ce fut la meilleure décision de ma vie.

***

«Papa, je me maries!»

«Avec ton pêcheur ?» Demande mon père dans le combiné.

Je sens un jugement réprobateur de celui-ci. Cela m'irrite. Même si mon bien aimé a tenté de me réconcilier avec mon père, nous sommes toujours assez froids dans nos échanges. Même pour les bonnes nouvelles. Il devrait être content pourtant! Ce n'est pas comme si j'avais choisi un homme mauvais. Il est honnêtement, la meilleure personne. La personne que je chérie le plus et qui me fait me sentir bien. Je ne comprends vraiment pas. Et pourtant, papa pourrait se retrouver en lui. Tous les deux aiment le calme. Et même la pêche.

«Oui papa, avec mon pêcheur.» Dis-je d'un air las.

Un nouveau silence assez pesant se fait. Je suis dans la rue, pourtant bondée de monde qui hurle, qui s'enjaille, qui klaxonne. Néanmoins, seul ce silence au bout du portable semble s'imposer.

«...Sois heureuse.» Me dit-il.

Ces simples mots me remplissent de joie. Je sèche une petite larme.

«Merci.»

***

Un lundi, la nouvelle compagne de mon père m'avait appelé. Une surprise puisqu'on se parlait à peine. Non parce qu'on ne s'entendait pas, mais parce qu'on n'avait rien à se dire. Ce lundi de septembre, elle m'annonça la mort de mon père. Je ne pleurais même pas. Ni même à son enterrement. Je m'étais mariée depuis 7 ans et j'avais l'âge de 37 ans lorsque j'avais alors perdu mon père. Suite à son décès, mon mari et moi avions décidé de déménager dans l'état de Géorgie à Savannah.

***

Je ne sais vraiment comment, ni pourquoi cela est arrivé. Mais j'ai commencé, peu à peu, à voler des objets. Oh, rien de très grande valeur! Des stylos, des blocs-notes, des stickers, rien de très onéreux. Des objets dont on ne se soucie guère si on le perd. Je ne me rappelle plus mon premier vol. On dit toujours qu'on se souviens de la première fois, premiers émois, premier baiser, première maison, et j'en passe. Là, non. C'est à peine si je me rappelle ce que j'avais dérobé. Peut-être un gobelet ou une fourchette. Je me souviens juste que j'avais trouvé ça excitant, de prendre ça sans se faire prendre.

L'objet je l'ai jeté juste après. Dans une poubelle de rue. Mais le sentiment étrange que j'avais ressentit, ça je l'avais imprimé dans mon âme. C'était une sensation que je n'avais jamais ressentie, jamais éprouvé de ma vie.

Je recommençais. Oh oui, je savais très bien que c'était mal. Mes parents m'avaient enseignés le bien, le mal, les lois, où s'arrêter. Mais pendant ces transes, je ne pouvais m'arrêter. Le pire ? Je le faisais pendant les visites de maison avec de potentiels acheteurs. Et cette impulsion me prenait comme ça. Souvent, j'essayais de la combattre, longtemps, faisait au plus vite pour terminer mes visites afin de m'enfuir de l'endroit. Et au final, je capitulais.
Souvent ces impulsions débutaient lorsque mon mari partait en mer. Peut-être que la solitude me pesait. Je n'ai jamais sut. Dans tous les cas, je ne m'étais jamais fait prendre la main dans le sac.

***

Mais cette insouciance ne dura pas. Un jour, mon mari vint vers moi.

«C'est quoi ça ?»

Il montrait dans ses mains des objets de formes diverses, des vêtements,... Tous ces petits trésors que j'avais caché à la yeux de tous. Enfin, pas assez visiblement.

«Tu vas me répondre ?» cria-t-il en lançant les effets à terre.

J'observais toutes ces petites choses. Je n'aurais jamais cru en avoir volé autant. Ce n'est pas que j'étais fière de voir l'étendu de mes vols accumulés, mais ça me faisait un quelque chose.

«Sérieux, je te reconnais plus. Sunshine, qu'est-ce qui se passe ?» interrogea mon homme aux cheveux ébouriffés.

Je n'avais rien répondu. Tout simplement parce que je ne savais pas quoi dire. Moi qui savais convaincre les clients par des arguments chocs ne voyais pas ce que je pouvais dire pour plaider ma cause. Mentir était hors de question à cet instant là. Ce n'était pas inclus dans notre contrat de mariage.

«Tu ne vas rien m'expliquer ? Ni même ce que... »il se baissa en ramassant un objet et me le montra ce vêtement fluide «Ce que fait là la bloude de Sarah ? Hein ? Pourquoi est-ce que tu possèdes sa blouse ?»
Je ne répondais toujours pas. La seule chose que je faisais était de me mordre les lèvres. Je cherchais une solution. Mais rien ne venait. Mon mari m'avait bien regardé et avait compris.

«Tu ne me laisses pas le choix. Je pars.» dit-il doucement.

Ces mots, scindèrent le changement de notre relation. D'homme et de femme mariés nageant dans le bonheur, nous divorcions après plus de 12 ans de mariage. Je me retrouvais alors réellement seule à l'aube de mes 42 ans.

***

C'était étrange de voir à quel point les gens pouvaient nous manquer, juste comme ça. J'avais fréquenté d'autres personnes suite à mon divorce. Heureusement ou malheureusement pour moi, mon ex-mari n'avait rien révélé de la réelle raison de notre séparation. Ainsi, nombreux de nos amis n'ont jamais su pourquoi nous n'étions plus ensemble. La douleur était toutefois assez forte. En effet, nous nous revoyions à certaines soirées, puisque nous avions des amis en commun. J'avais décidé d'emménager à Tybee Island, afin de changer d'air. Toutefois, je travaillais toujours dans la ville de Savannah. Cette initiative me permit de me ressourcer et de réfléchir à un tas de choses.

«Sois forte.» était l'une des phrases que m'avait répété mon père. Aussi souvent que les gens disent "Jésus t'aime" ou encore "C'est la crise". Mais ces mots résonnaient en moi. Je n'arrivais plus à me comprendre, ni à savoir où j'en étais exactement. Je ne me voyais pas énoncer toute ma vie à l'un de mes amis. J'avais peur que cela soit répété à une autre personne.
Mais j'en avais marre d'être forte. Je savais que quelque chose clochait. Quelque chose que je ne saisissais pas. C'est alors que je pris le téléphone afin de prendre rendez-vous avec un psy.

Après avoir cherché pendant plus de six mois le bon psychologue, celui qui me correspondait vraiment, je trouvais la perle rare dans cet océan de trouveurs de problèmes psychologiques. Mon enquêteur, comme j'aime à l'appeler, tentais de me cerner en me posant des questions, que je trouvais la plupart du temps invasive. Travailler avec ce docteur me faisait réaliser à quel point je haïssais ça. Mais je sentais un chemin se dessiner.

«Allô?» dit-il doucement.

«Allô, c'est moi.» dit-je doucement.

Un grand silence éloquent se fit. Après plus de 2 ans et demie sans se voir et se parler, c'était quelque chose pour nous deux.

«Qu'est-ce que tu veux ?» me demanda-t-il doucement.

«Tu me manques» dis-je doucement.



DURING THE STORM
Je reparlais à mon ex-mari depuis quelques mois. Nous étions restés en bons termes. Je lui avais confié que je suivais une thérapie depuis peu. Il m'avait soutenu dans cette démarche. Nous parlions de tout et de rien. De nos vies, petits succès et même échecs.

***

Et puis... Je dois aborder ce qui s'est passé ce jour-là, ou plutôt cette semaine précisément. Tout s'est passé très vite et à la fois si... lentement. C'était, honnêtement, la mauvaise semaine. Ma voiture était tombée en panne, mon ex-mari avait gentiment proposé de me la réparer lorsque je reviendrais d'Atlanta. Parce que je devais aller à Atlanta, pour fêter un mariage d'un ami. Le trajet, que j'effectuais en bus était très long. C'est pourquoi, ils avaient proposé de m'héberger. Le mariage fut festif, amusant, pétant. Un mariage comme on en connait d'autres. Rien à dire.

C'est le lendemain qui fut... étrange... Mon bus avait été annulé. Visiblement un incident. Cela n'aurait pas été si grave s'ils en avaient prévu un nouveau. Mais d'après l'application, ils ne pouvaient justement en envoyer un. Le marié m'emmena gentiment à la gare. Mais il m'abandonna, il souhaitait ardemment retrouver sa dulcinée.
Je pris le premier train en direction de Savannah. Toutefois il s'arrêta brusquement. Un voyageur avait activé la sonnette d'alarme. Enfin le truc d'urgence. Malaise d'un passager visiblement. Comme on avait pas fait plus d'une demie-heure de trajet, on était quasiment vers l'aéroport. En raison de cela, je m'y étais dirigé. En effet, je pensais qu'il fallait peut-être mieux payer un billet aller jusqu'à Savannah afin de pouvoir rentrer. Mais arrivée là-bas, plusieurs avions avaient semble-t-il été annulés.

***

Et puis l'appel à mon ex-mari, notre échange désastreux. Lui qui disait que ça déconnait, que les gens tombaient malades, que beaucoup de ses collègues étaient aux abonnés absents. Il me préconisait de rester à Atlanta, le temps d'en savoir plus sur ce qui se passait. Puis mon téléphone s'était déchargé, ce qui avait clôt la conversation.

***

Et ce fut en peu de temps l'enfer. J'étais rentrée à l'hôtel et j'avais piqué un roupillon. Ce fut le bruit qui me réveilla. Plusieurs alarmes à l'extérieur sonnaient en continu. De ma fenêtre je pouvais tout voir! Et pourtant je n'en croyais pas mes yeux. Ce paysage qui s'offrait à moi, ce n'était pas celui dans lequel je m'étais endormi. Des hommes se battaient, d'autres s'enfuyaient, une gamine chialait à gorges déployée, d'autres se cachaient, encore un autre frappait une personne avec une batte. Avec cette vision d'horreur, le clou du spectacle fut des coups de feu tirés dans la foule. J'abaissais de suite les rideaux.

***

Après quelques heures, l'hôtel avait réunit ses clients dans le hall. En effet, après ces coups de feu, certaines personnes étaient venues se réfugier à l'intérieur de l'hôtel, d'autres clients étaient venus voir le réceptionniste. Celui-ci avait tenté d'appeler les secours, en vain. La ligne était occupée puis fut comme coupée.

***

Nous étions restés cloîtrés dans l'hôtel. On comprenait à peine ce qui se passait, la ligne coupait, on arrivait à peine à joindre nos connaissances, nos amis, nos familles. Dehors, on ne savait pas trop ce qui se passait. Le réceptionniste avait fermé à clé l'hôtel. Mais certains souhaitaient partir. Le réceptionniste accepta de les laisser aller dehors.
Mais quelques minutes après, 3 des 12 personnes qui étaient sorties, revinrent en courant. Et leur récit ne fut pas des plus joyeux. Ils nous racontèrent ce qui se passait réellement dehors. Ce qu'ils avaient vu, entendu, ce qui était advenu de certains des autres personnes qui étaient partis avec eux. Pendant ce récit poignant, 2 autres revinrent dont l'un en sang, interrompant le témoignage de ces personnes. Certains ayant plus de compétences médicales que d'autres aidèrent le blessé. L'autre, apeuré, demandait des soins dont personne ne semblait avoir les épaules.

***

Les jours qui suivirent furent pointés par de la peur. Tous les résidents de l'hôtel se parlaient à peine. Mais rapidement, le réceptionniste vint nous réunir. La nourriture allait nous manquer, tout comme les soins pour le blessé. Beaucoup d'entre nous étaient peu enjoués d'aller dehors. Mais certains étaient alertés par l'état de santé du mutilé. J'en fus de la partie avec 5 autres personnes.
Résultat des courses, nous n'étions que 5 à être rentrés sans rien. On n'était pas franchement préparés. Personne ne s'était munis d'une quelconque arme, de bouclier ou autre. On pensait simplement qu'on pouvait repousser ces insomniaques. Mais non. Quand on en a trois sur le dos c'était compliqué de s'en défaire. On décida ensemble d'y retourner lorsque les coups auraient cessé.

***

Plus tard, mieux préparés, nous étions 8 volontaires. Nous avions décidés d'un plan qui nous permettait et d'avancer, et de trouver ce dont nous avions besoin. La mission avait réussit. Pourtant, nous étions persuadés de ne pas être à la hauteur. Sarah, une jeune fille qui restait à épier de sa fenêtre ces insomniaques avait remarqué leur nombre grandissant. Et l'absence de personnes comme nous l'inquiétait. Après mûres réflexions et discussions quant à notre avenir, nous avions décidé de partir. Seulement quelques personnes souhaitaient rester. En effet, celles-ci attendaient les secours et le rétablissement du blessé. Loin d'être folle, j'avais préféré me joindre dans le groupe, bien qu'autant risqué, des aventureux.

***

Est-ce que ma décision fut judicieuse ? Fut-elle catastrophique ? Je n'en sais trop rien. J'ai agis comme je le sentais avec les autres. Notre groupe a finit par se séparer. Et se séparer encore une fois, cause de divergences d'opinion, des souhaits de chacun. Avec Sarah, Monica, Farid et Cole, nous avions décidé de retourner à l'hôtel. Instant de nostalgie ? Non. En vérité, nous étions affamés et n'avions pas réussi à dormir la conscience tranquille. On ne savait pas ce qui était arrivé à Akiko, Wilson et Huxley. Arrivés à l'hôtel, nous ne crurent pas ce que nous avions vus. Impeccable à notre sortie, la décoration avait été refaite. On aurait dit qu'un ouragan avait saccagé cet endroit tout entier. Seule chose qu'on savait c'est qu'ils étaient partis, tous les trois.

***

Après être restés 1 mois ensemble, nous avions compris qu'être en groupe était ce qui nous permettait d'être vivants. Nous nous étions réfugiés dans un magasin de chaussures. Sarah, notre éclaireur, avait observé ces insomniaques, nous donnant d'éventuels détails de ceux-ci. Etant rapide et agile, celle-ci nous donnait des indications sur la présences de ces malades. Monica, recensait les ressources, marquait les places qu'on avait déjà visité sur une carte, marquait notre progression. Farid, chef cuistot, nous confectionnait des petits plats, il jouait le rôle du père qui prenait soin de nous. Cole, fidèle à lui-même était un être assez paradoxal. Un jour, il partait de son côté dès le lever du jour sans rien nous dire pour revenir au coucher du soleil. Un autre jour, il pionçait en ne fichant rien. Et surtout, il refusait de dire quoique ce soit sur ses activités. Ce qui amenait des tensions. Pour ma part, j'écoutais, je participais aux tâches ménagères et tentais d'amadouer les uns et les autres. Malgré le fait que Cole soit un branleur, il avait une incroyable force. Un atout lorsque nous devions aller faire des courses.

***

***

Bien que cela fonctionnait assez bien, tout fut réduit à néant lors de notre rencontre avec un autre groupe. Ce groupe, plus important, nous avait fait déguerpir de notre cachette, pris nos provisions. Malgré mon sens de la répartie, l'un d'eux me menaça avec son arme à feu. Et comme on le sait, les paroles s'envolent tandis que les balles restent.

Ils nous avaient par la suite amené dans un véhicule, nous avaient attachés et bandés les yeux. Ces gens avaient commencé à nous déposer au bord de la route et à nous laisser là, abandonné à notre sort. Je fus la troisième personne abandonnée sur la route, seule.

J'avais eu de la chance, ils m'avaient laissés dans un coin où il n'y avait pas vraiment d'insomniaques. Loin d'avoir pris tout mon temps, je m'étais démenée pour pouvoir me détacher. Avoir de nouveau les mains et les pieds libres me remplissait intérieurement. Autant qu'être saine et sauve après cet évènement. Mais rapidement je sentais un sentiment de malaise intense. J'étais toute seule, sans être vivant aux environs. Plusieurs choix s'offrait à moi: me morfondre, crier contre cet odieux groupe, courir dans tous les sens, trouver une nouvelle cachette,... Au final, je m'étais décidée de revenir sur mes pas. Avec de la chance je serais bien tombée sur Sarah ou encore Farid. Enfin, c'est ce que je pensais. J'avais oublié que 20 minutes de voiture, ce n'était pas 20 petites minutes à pieds. Et en plus... Je ne savais même plus où nous avions pu tourner, quel chemin on avait pu prendre. Chaque fois que j'avançais, j'avais l'impression de m'éloigner encore plus de chacun d'eux.

Ce ne fut qu'à la nuit tombée, en m'étant réfugiée dans la niche d'un chien, que je m'étais décidée à abandonner. Des heures durant, j'avais marché, pour rien. J'avais croisé des insomniaques qui m'avaient suivis, m'avaient fait dévier de mon chemin initial, et perdus. Seule dans cet unique abri que j'avais pu trouver, mes forces m'avaient quittées. Je ne me sentais pas l'âme d'une Amazone, ni d'une Lara Croft. Je n'avais plus 20 ans, j'étais affaiblie et surtout, seule. Je savais que mes chances de survie s'étaient énormément réduites. Notre groupe de 5 personnes nous avait permis d'explorer, de compter les uns sur les autres et surtout, de nous compléter. Ma connaissance des lieux, l'agilité de Sarah, la force de Cole,... Toutes nos compétences s'étaient accordées. Hana Kim n'était rien, sauf un grain de sable dans cet immense désert.

***

Je m'étais déplacée uniquement le matin. Je partais dès les premiers rayons du soleil et partais vers une petite ville ou des sortes de petits villages. J'avais rencontré des personnes, échangés quelques mots plus ou moins sympathiques. Quelles régions étaient à éviter, où semblait-il y avoir le plus d'insomniaques ou encore les disparus. Je fuyais les groupes, je rendais d'un signe de main un bonjour de la part de couples, j'échangeais quelques banalités avec des solitaires.

***

Et puis, je me suis remise à faire ce que je faisais. Le truc là. Oui. Mais là, de façon totalement consciente. Cela m'était venu en suivant un petit groupe de jeunes très mal organisé. Je les avais suivi, discrètement et les avais observé. Et puis c'était venu comme ça. D'un seul coup. Je l'avais fait. Et bigre, quelles provisions! Du chocolat, quelques légumes (mais où les avaient-ils bien pu les trouver ?), des bonbons, des pâtes. J'avais saisit quelques petites quantités, déplaçant les boîtes. Le pire ? Ils n'avaient rien vu. Le gamin qui avait en charge la réserve de nourriture se goinfrait en cachette. Il trafiquait la feuille de gestion des réserves. Cela aurait été amusant si après quelques jours, l'un d'entre eux n'avait pas réalisé que le groupe s'était fait entubé. Le goinfre avait été jeté dehors par ses compatriotes.

En voyant ça, je m'étais éloignée. J'avais par la suite opté pour une stratégie différente. Suivre différents petits clans, couples, familles, voler ça et là pour m'en sortir sans se faire avoir. C'était devenu mon quotidien. Survivre en volant les autres qui se tuaient à la tâche. Survivre grâce à leurs énormes provisions, prendre par-ci, par-là. Toujours des petites quantités. Renverser des provisions, laisser des poils d'animaux pour laisser penser à une visite impromptue d'un poilu... Tout ça pour ne pas se faire attraper.

***

Et un jour, j'ai volé une boîte de conserve à des personnes qui étaient dans le besoin. Morte de faim, j'avais observé ce couple partir de la maison. Je m'étais faufilée par l'arrière, en passant par une fenêtre. Je pensais avoir champ libre. Jusqu'au moment où le petit m'avait vu. Je n'aurais jamais pu penser que j'aurais pu avoir aussi peur d'un gamin. On sait tous que les enfants ont une voix très aiguë lorsqu'ils le souhaitent, de sorte qu'il aurait pu rameuter n'importe qui. Un père et une mère très en colère par exemple, prêts à défendre leur progéniture, et leur nourriture à n'importe quel prix.

«On joue à un, deux, trois soleil ?» dit-il en me regardant de ses yeux sombres.

Décontenancée, je n'avais sut quoi répondre. Ma serfouette à la main je regardais le petit d'un air horrifié. Des gouttes de sueur froides perlaient sur mon front. Je serrais mon arme dans ma main gauche, tout en me mordant les lèvres... Ce n'est qu'un enfant... Ce n'est qu'un enfant... Ce n'est qu'un enfant bordel !

«Tu veux pas ?» me demanda tout penaud le petit garçon aux cheveux frisés.

De nouveau silencieuse, j'avais décidé cette fois-ci de parler, en tentant de chercher mes mots.

«Oh si... Mais... Je ne me rappelle plus très bien des règles... Tu sais.» dis-je en balbutiant, quelque peu gênée par ma réponse. Je m'étais baissée afin d'être à la hauteur de sa tignasse.

«Oh mais c'est pas grave! Tu vois, tu vas au mur là et tu dis un deux trois soleil. Moi là j'avance et quand t'as fini je bouge plus. Et pis toi tu regardes si j'ai bougé. Et pis tu recommences jusqu'à ce que je gagne. » dis avec entrain le garçon tout à coup tout émoustillé.

J'avais alors commencé à jouer avec celui-ci. Je me retrouvais il y a quelques années, les enfants dans les parcs qui criaient, jouant à chat, se disputant le dernier gâteau, les parents disputant les enfants qui avaient salis leur superbe t-shirt. Oui, je me retrouvais en arrière, un instant paisible. Qui fut très vite rattrapé par ce maux de ventre. Qu'est-ce que je faisais ?

«Et si on jouait à cache-cache ? Je suis sûr qu'il doit y avoir des cachettes terribles dans cette maison!» dis-je d'un air mal assuré, mon maux de ventre s'accentua drastiquement. Et ce n'était pas pour la même raison que celles auparavant.

Et il accepta de compter.

***

Arrivée à mon abri, je me sentais mal. Même cette cuillère de pêche melba avait un goût amer. Et ce n'était pas à cause de la date de péremption. J'avais, en toute conscience, manipulé un petit garçon afin de pouvoir voler sa famille. Pendant qu'il avait commencé à compter dans sa chambre, la porte fermée, je m'étais promptement dirigée vers la cuisine, avait fouillé le placard et découvert le maigre butin de cette famille: 3 boîtes de conserves, quelques barres céréales et une bouteille de 25 cl quelque peu entamée. Ils étaient dans la misère la plus totale. Mais je l'étais encore plus.

« 25...... 26.....27..28.. » avais-je entendu en tendant l'oreille.

« Moins vite, tu triches! » avais-je déclaré, tout en regardant intensément le placard, paniquée. On savait compter jusqu'à combien à son âge ? 30 ? 50? 100?

Au final, j'avais pris la plus petite boîte et m'étais dirigée vers la fenêtre. J'étais parti comme une voleuse. Et je n'étais même pas Robin des Bois.

***

Face à cet évènement, j'avais décidé d'arrêter. Déjà parce que j'avais pris bien trop de confiance. Ensuite que si ça avait été un géant, il n'aurait fait qu'une bouchée de moi. J'avais eut de la chance. Beaucoup trop de chance. Enfin, c'était ce que je m'étais ce moment-là. Mais on ne change pas si facilement les gens en un claquement de doigts. La situation en aurait été tout autre, j'aurais certainement arrêté. Sauf que les temps étaient toujours aussi difficile, les conditions climatiques et le manque de nourriture n'aidaient clairement pas à garder le moral, ni à tenir chaud. C'est pourquoi, je recommençais quelques semaines après. Toujours la même tactique. Après tout, la stratégie semblait gagnante en tous points. Jusqu'au jour où, je n'avais pas fait gaffe. La gardienne de l'endroit m'avait repérée frappée, violentée avec ses poings. On aurait dit qu'elle avait la force d'un gorille, à force je ne sentais quasiment plus rien. J'avais du mal à rendre les coups, je ne pouvais que tenter de me protéger avec mes bras. Toutefois, lorsqu'elle m'avait parler d'aller m'achever avec le flingue et qu'elle revenait d'ici quelques secondes, j'eus un regain d'énergie instantané. La vie m'avait semblé bien plus importante que la nourriture qui se trouvait à foison dans ce lieu. Je m'échappais comme je le pus, me tenant les côtes, me cachant. Dieu merci, les téléphones portables ne marchaient plus! Elle n'avait pas pu sonner ses potes pour qu'ils viennent joyeusement me trouer de coups. Cet épisode m'arrêta dans mon élan de vols.

***

Les mois passaient et j'avais réussi à me lier avec trois personnes des environs: Courrier, Droguerie et Jean-Paul Gaultier. Nous n'étions pas un groupe, mais des sortes de voisins qui se toléraient et pouvaient s'entraider. Nous avions chacun notre petite particularité.

Courrier farfouillait les environs, surveillait et tentait de communiquer avec n'importe quel être vivant à proximité. Courrier était très rapide de par ses longues jambes et son corps athlétique. Il revenait avec des nouvelles des environs. Il restait tout de même assez discret sur la source de ses informations, par voix téléphonique ou en visuel, JPG et moi-même n'étions pas d'accord.

Droguerie pratiquait des échanges divers tel un marchand ambulant. Il partait dans les maisons, bâtiments pour trouver toutes sortes de babioles plus ou moins utiles: médicaments, livres, piles,... JPG était couturier et recyclait des pièces d'anciennes collections pour créer des vêtements adaptés, pouvant protéger les membres fragiles.
On m'avait nommée Cousteau. Je m'étais construites des petites planques, chacune d'elle était proche d'un point d'eau où regorgeaient des poissons. J'échangeais avec plaisir, lorsque la pêche avait été bonne, les poissons que j'avais réussi à attraper tel un dresseur pokémon. J'en étais pas peu fière de ces prises!

***

Ce petit manège dura jusqu'au mois de janvier, Courrier était venu nous prévenir qu'il se passait des choses louches. Il ne savait pas de quoi il était exactement question, mais il avait vu des gens se battre de manière assez violente. Selon ses sources, ces groupes n'étaient pas si éloignés que ça de nous. Son conseil était de partir pendant qu'il en était encore temps. JPG proposa qu'on se retrouve au lieu habituel afin de partir tous ensemble. La proposition fut rapidement acceptée par tous et tout le monde partit en quatrième vitesse chercher ses effets personnels.

Apeurée, redoutant ces nouvelles qui pour moi sonnaient comme étant macabres, je décidais de partir à mes différentes planques pour réunir les fournitures les plus essentielles dans le but de déclencher un déménagement rapide. J'étais tout de même rassurée de savoir que je ferais un bout de chemin avec mes compagnons d'infortune. Mais je n'en eus pas le temps.

***

On m'avait faite prisonnière. Je m'étais débattue, avais tremblé de peur, qu'on me fasse mal, qu'on me violente, ou me tue. Et je n'étais pas la seule à avoir été capturée. La suite ? Je suis arrivée dans ce nouveau camp qui m'a rendue impuissante, apeurée par ces menaces visuelles mais aussi par cette violence exacerbée. J'avais faillit pisser dans mon froc lorsque l'un d'entre eux s'était rapproché de trop près de moi avec son arme. J'étais arrivée dans un lieu qui avait une arène avec de véritables combattants. Je m'étais soumise très rapidement au règlement. Je me souvenais encore des coups que la gorille m'avait acérés quelques mois plus tôt.

Depuis ? Je suis toujours parmi eux. Je travaille pour eux, je pêche, ramène le poisson, m'occupe de leurs découpes . J'obéis sans faire d'histoires, à peine un regard aux supérieurs. J'évite de trop m'approcher des brutes ou de ceux qui cherchent les ennuis. Je reste à ma place et me contente de ce que j'ai. La place que j'occupe n'est pas ce que j'aurais imaginé mais pour l'instant elle me garantit un endroit sûr. Néanmoins, je garde un œil vers sur le bâtiment. J'observe sans vraiment le faire, je remarque les personnes routinières. Et surtout, je tente de deviner qui, aurait autant que moi, envie de déguerpir sain et sauf hors de cet endroit.


Dernière édition par Hana Kim le Mar 5 Mai - 2:37, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyLun 4 Mai - 11:51

Hey Hana ♥

Tu ne peux même pas imaginer comment je suis contente de te voir ici **
Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas ♥
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Message(#) Sujet: Re: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyLun 4 Mai - 12:07

@clint lawson Oh merci c'est gentil à toi ^^ Je suis également contente d'être de nouveau là, merci pour ton accueil :)
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Message(#) Sujet: Re: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyLun 4 Mai - 12:20

re-bienvenue ici Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 621100042 je valide le choix du vava et j'aime beaucoup l'idée que tu as eu pour les surnoms, au vu de son patronyme Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 3186422178 Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 3186422178
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Message(#) Sujet: Re: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyLun 4 Mai - 17:16

Re-bienvenue sur le forum :D
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Sandra Oh Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 1634615230

J'espère pouvoir bientôt rp avec toi !
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Message(#) Sujet: Re: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyLun 4 Mai - 22:06

Rebienvenue si j'ai tout compris !
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Message(#) Sujet: Re: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyLun 4 Mai - 22:28

Oh je suis tellement contente de te voir ici ! :D

On va devoir se trouver des rps ! <3 Si tu as la moindre question, n'hésite pas en tout cas :D

Et Bienvenue sur le forum bien sûr Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 2292956566
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Message(#) Sujet: Re: Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre)   Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) EmptyMar 5 Mai - 2:40

De nouveau merci pour cet accueil :)

Aucun soucis pour les rp, je serais bientôt prête à vous rejoindre dans ces folles aventures! (il reste encore quelques petites choses à ajuster, vérifier et ça devrait être bon Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 2966451148 )
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welcome to the tombs darling

Comme je te l'ai dis, je suis déjà hyper contente de te voir ici ♥ Et j'aime beaucoup ta fiche ! J'ai hâte de voir comment elle va faire pour prendre la fuite ^^


CE QU'IL TE RESTE A FAIRE MAINTENANT

Tu es désormais l'un des nôtres, puisque ta validation vient d'être effective. En premier lieu, pense à aller vérifier que ton avatar ainsi que ton nom et ton prénom ont bien été recensés. Si ce n'est pas le cas, tu peux envoyer un mp à l'un des administrateurs qui se chargera de corriger cette erreur Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 680580963. Par la suite, il te faudra aller recenser ton ancien métier. Une fois fais, tu auras la possibilité d'aller créer ta fiche de liens et tu pourra rechercher des partenaires pour rp. Tu pourras de tenir ton journal à la suite de ta fiche de personnage, qui t'aidera tout au long du jeu. Tu pourras aussi en tant que membres des Black Swans, venir réclamer ton post dans l'organisation du groupe, ainsi que discuter avec les membres de ton groupe dans le flood.

En tant que membre, tu auras la possibilité de te créer des scénarios ainsi que des pré-liens qui pourront se montrer utiles à l'évolution de ton personnage. N'oublie pas que tu peux aussi t'occuper de tes points par ici, pour gagner de l'expérience et les dépenser dans dans la boutique Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 680580963. Tu peux aussi passer un peu de temps dans le flood, et bien entendu rp autant que tu le veux ! Bon jeu sur Days Gone, j'espère que tu te plairas chez nous Hana •L'enfer c'est les autres (Sartre) 3888368988
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