ABEL & JOE :: La chute des BS

neuf heure du matin
Il est temps d’en finir avec ce groupe. Il est temps de passer à l’action. De sauver des innocents et de mettre un terme à la tyrannie de Darius. Les consignes de leader de la prison a été donner, en ce qui concerne votre binôme, les voici :

• Vous devez porter secours aux membres détenus contre leur volonté. Dont une adolescente qui avait été enlever après le massacre de sa famille par les BS. La mère avait été sauver par des membres de la prison (première mission). Vous avez en votre possession une photographie de la gamine. Celle-ci est âgée d’une quinzaine d’année.

• Si vous trouvez des survivants retenus contre leur gré, vous les laisser partir ou vous rejoindre.

• Les personnes hostiles seront à tuer.

• Vous entrez par la porte de l'est. Quelques gardes sont présents

Le MDJ reviendra pendant la mission pour vous guider, mais vous pouvez me demander d’intervenir. N’oubliez pas de faire des mini-rp pour que le sujet soit rapide (max 200 mots).

Je resserre mon fusil contre moi, tirant de la poche de mon gilet cette photographie pliée, froissée. Une adolescente. Bordel… Dans quel état va-t-on la retrouver ? Je soupire et tends la photo à Josephyne, posant sur elle un regard lourd de sens. J’étais contre à ce qu’elle vienne au départ. Mais je suis décidé à ne plus faire les mêmes bêtises. Je compte sur sa présence pour accorder la miséricorde à quiconque se présentant à moi. Des gardes sont devant la porte. On est assez loin pour ne pas se faire repérer et assez proches pour que mes tirs soient assurés.

Je racle ma gorge, visant ces types, et demande à Josephyne " Si tu les connais, tu as trois secondes pour me dire si on les épargne ou non… On va rater notre fenêtre de tir, sinon. Ils vont être alerté par les autres. " Je recule mon œil du viseur et tourne la tête vers elle. " Je… Je sais… Cette décision est difficile. Mais la vie de nombreux innocents dépend de cet instant, Joe… Pense à eux. On est là pour eux. Pour cette gamine et pour les autres. "

Malgré la nervosité qui pouvait l'envahir, Josephyne ne pu s'empêcher un bâillement vu l'heure hâtive qu'ils avaient dû se lever pour se retrouver ici tôt. Les souvenirs de Monroe ne l'avaient pas lâché de la nuit, lui offrant ainsi une courte nuit de sommeil peut reposante. La voix d'Abel arriva difficilement à ses oreilles, comme si elle se faisait lointaine alors que son regard fixait l'horizon. "Quoi ?" Elle attrapa la photo qu'il lui tendit la regardant un instant. Elle n'était pas certaine d'avoir bien comprit, et se concentra sur ce qu'elle avait pu entendre, décortiquant chacun des mots. Il lui avait donné un ultimatum, sentant soudainement son estomac se nouer à ce qu'il venait de lui demander. "Je... Je..." Elle regarda les hommes se trouvant prêt de l'entré est et secoua aussitôt la tête. "Non, pas ceux-là... Ils n'sont pas nets." Elle savait ce que cela voulait dire et ferma aussitôt les yeux pour éviter de voir ce que le militaire s'apprêtait de faire. Les images de Monroe et d'Abel lui revinrent à nouveau à l'esprit, craignant à nouveau de revoir ce monstre qu'elle avait réussi à terrer au plus profond de lui. En plus de tout ça, elle commençait à regretter d'être venu.

J’avise les deux hommes un court instant avant de regarder Josephyne du coin de l’œil. Je ravale ma salive et me concentre un instant. Je tire une balle. Une seule. Les deux hommes sont attirés par un son au loin. Celui d’une balle ayant percuté un panneau. J’attrape la main de Josephyne et la force à se redresser pour courir. On se précipite vers la porte d’un coup de pied bien placé, celle-ci s’ouvre dans un bruit métallique. D’un coup de crosse, j’assomme l’homme derrière et referme la porte dés que Joe est avec moi. Je condamne celle-ci. Je m’agenouille près du garde inconscient et lui arrache son fusil pour en récupérer la sangle. Je noue les mains dans son dos et ses lacets entre eux.

Je me relève, échange un bref regard avec Josephyne. Ce qu’il ne faut pas faire par amour… La manœuvre m’a coûté bien plus d’effort que trois mise à mort. " Allons-y. Faut qu’on trouve celle gamine et qu’on libère tous ceux qu’on croise en chemin. Et on décampe fissa. " Les ordres ont été clairs : tuer les personnes hostiles. Par chance, ils ne l’étaient pas encore.

Elle avait envie de remercier le ciel qu'il n'ait pas tué ces hommes, mais est-ce que cela ne leur apportera pas plus de problème lorsque celui au sol se réveille ? Mais en même temps, cela lui avait évité de revoir ce carnage presque inutile s'ils pouvaient faire cette extraction sans se faire remarquer. Josephyne tenta de se faire le plus discrète possible, suivant le militaire tel son ombre jusqu'à l'intérieur de cette enceinte. Malheureusement, une nouvelle fois de mauvais souvenirs refirent surface, créant en elle un certain blocage de tous ses gestes. Ce n'était pas du tout le temps de jouer à ça. Elle devait se ressaisir et d'essayer de penser à la vie de cette adolescente qui avait besoin d'eux... et aussi à toutes ces personnes innocentes qui devait quitter Monroe au plus vite. "Si on peut faire ça rapidement, ça serait bien..." dit-elle, avec un semblant de rigolade dans sa voix. Elle regarda une nouvelle fois la photo avant de la mettre dans la poche de son manteau. "On commence par où ?"

Si ma mission primaire était de respecter les ordres de Rick, la seconde est d’accompagner Josephyne. Si j’ai accepté qu’elle vienne c’est pour sa connaissance des lieux ainsi que de ses habitants. Même si l’idée qu’elle me voit de nouveau sombrer m’effraye. Elle me demande que l’on fasse ça rapidement. J’approuve. On s’avance un peu plus et je me tourne vers elle lorsqu’elle me demande par où l’on commence. " Tu as déjà vu cette gamine? " dis-je en désignant la photo.

Je caresse sa joue, replace une de ses mèches de cheveux et souffle " Tout va bien se passer, Joe… Je te le promets… " Qui suis-je en train d’essayer de rassurer ? Elle ? Ou moi ? Je ravale ma salive et reprends " Me laisse pas redevenir ce monstre… Joe… Tu dois me le promettre… " dis-je en plantant mon regard dans le sien, teinté d’inquiétude. Mes lèvres viennent se poser se les siennes rapidement avant que des coups de feu éclatent au loin. " On devrait s’y remettre… "

Josephyne n'était pas très bien avec la situation, mais elle se devait être forte. Ce n'était pas le moment d'abandonner, surtout où ils se trouvaient maintenant. Son regard arpenta les lieux avec attention, surtout lorsqu'Abel vint lui demander si elle connaissait cette jeune fille. Elle n'en était pas certaine, fermant les yeux un moment pour y réfléchir. Elle avait vu tant que personne ici, passer ici et là. Il y en avait un bon nombre qui avait aussi quitté mystérieusement, espérant que cette petite ne s'y trouvait pas. Elle reporta son attention sur l'homme, l'incertitude envahissant chacun de ses traits. "Je... Si je me souviens bien, elle était chargée de l'entretien dans les salles de cours... Je sais plus trop Abel." Ses yeux se fermèrent une nouvelle fois, laissant échapper un bruyant soupire. Il ne fallait pas qu'elle se plante là-dessus. Oui elle connaissait bien l'endroit, mais il ne fallait pas qu'elle fasse n'importe quoi, de peur de mettre Abel en danger. Cette caresse près de sa joue alors qu'il replaça l'une de ses mèches de cheveux rebelle, il tenta de la rassurer du mieux qu'il pouvait. Lui demandant par la même occasion de veiller à ce qu'il ne redevienne ce monstre. Comment lui promettre une tel chose ? Plantant son regard dans le sien, elle tenta de lui donner une peu d'espoir avant que leurs lèvres se rencontres pour un tendre et rapide baiser. Les coups de feu la firent sursauter, mettant fin à cette douceur dans ce monde cruel. Ils ne devaient traîner en effet. Il fallait qu'ils bougent. "Suis-moi, les classes sont par-là." dit-elle après s'être repéré un instant.

Elle hésite, tourne en rond, semble même légèrement paniquer. Elle me fait savoir que l’adolescente travaille dans des salles de cours, à l’entretien. C’est déjà une bonne chose. Par contre, si je ne fais rien, elle va me rester sur les bras. Je tente de la rassurer, de la calmer. Je dépose même un baiser sur ses lèvres.

Des coups de feu éclatent, mettant fin à cet instant mignon. Et ma petite guerrière me demande de la suivre en m’indiquant les classes. Je me jette à sa suite, gardant le fusil bien en main, serré contre le crâne sur mon gilet tactique. Je souffle un " Joe, soit prudente… On ne sait pas sur quoi on peut tomber… "

Elle manquait un peu de confiance en elle, mais Abel réussi tout de même à la rassurer. C'était pas du tout facile de revenir ici après tout ce qu'elle avait pu y vivre de malsain. Les douleurs étaient toujours bien présentes. Rapidement elle s'aventura dans les rues et ruelles de Monroe pour se diriger discrètement jusqu'au bâtiment qui abritait les salles de classes où elle espérait trouver la jeune fille. Mais l'alerte semblait vouloir être sur le point de déclencher au sein des Black Swans. Le temps était précieux et compté, ils n'avaient pas une seconde à perdre. Derrière elle, Abel lui demandait d'être prudente, car en effet, elle ne semblait pas du tout savoir ce qu'elle foutait. Au loin elle vit ce dit bâtiment et le pointa du doigt. "Le voilà ! C'est là qu'elle devrait se trouver normalement. J'espère qu'elle y sera parce que sinon, je ne vois pas où chercher..."

Je suis Josephyne, longeant les murs, restant aux aguets. Ce n’est pas le moment de se faire surprendre. Le fusil lever, je me tiens prêt à faire feu à tout instant. Lorsqu’elle me désigne enfin un bâtiment, l’on s’y dirige, écoutant ce qu’elle peut me dire. " Il faut y croire… Les gardes doivent être occupés aux autres entrées. Profitons-en. "

Je m’approche de la porte, m’appuie contre elle, échange un regard avec Joe. Je ravale ma salive et souffle " Je… Je ne vais peut-être pas pouvoir épargner tout le monde, Joe… je vais faire tout mon possible mais… Je veux que t’y sois prête. " Mon regard est emplit de cette anxiété de la perdre de nouveau. J’espère que quoiqu’il arrive, nous en sortirons tout aussi proches. Je détourne le regard un instant et vient poser ma main sur sa joue pour l’embrasser, cette fois-ci plus passionnément. Je recule mon visage et reprends " Quoiqu’il arrive, sache que… Je t’aime, Josephyne. "

Ils étaient près de leur but premier dans cette mission, s'approchant rapidement de cette pseudo école. Se trouvant maintenant près de cette porte qui les menait à l'adolescente, le regard de l'homme vint se poser sur elle. Josephyne en fit autant, plongeant dans le sien pour y trouver une dose de courage. Mais elle y vit plutôt de l'angoisse, la peur de revenir ce monstre à ses côtés d'après ses paroles qui finirent par franchir ses lèvres. Il avait pourtant raison, cela n'allait aucunement être facile d'épargner tous ces gens alors que pour la plupart ils risquent d'y voir un menace. Elle hocha la tête face à ses avertissements, fermant doucement les yeux sous cette caresse qu'il lui apporta sur sa joue avant de venir poser ses lèvres contre les siennes pour un baiser reflétant sa passion pour elle. La belle y répondit aussitôt, ayant toujours cette boule de crainte de le perdre dans son ventre qui n'arrêtait point d'accroître. Sa main vint se poser sur la sienne, se séparant de ce baiser pour reporter son regard dans le sien. "Abel, je t..." elle allait répondre à cette nouvelle déclaration d'amour, mais elle fut interrompu par une voix masculine imposante. Celle-ci lui procura une tel froideur, recouvrant son corps d'un grand frisson lorsqu'elle la reconnu. Kane.

Je sais que ce n’est pas le moment ni l’endroit. Mais j’en ai besoin. Besoin pour me sentir humain. Me rappeler que je dois garder mon sang froid en toute circonstance. Lorsque cette voix résonne. Je tourne la tête vers celle-ci. Un type et ce boxeur borgne que j’ai rencontré à ma dernière visite. Je n’en reviens pas de m’être laissé surprendre à ce point. Je dois agir vite et protéger Josephyne. Si je rentre dans une attaque frontale, nous sommes tous deux en danger.

Je donne un coup de pied dans le genou du premier et tente de le viser avec mon fusil mais la main du borgne se pose sur le canon de mon arme et tire dessus pour la reculer d’un coup sec. Me prenant un coup de ma propre crosse dans le visage, il tire de nouveau sur l’arme pour la laisser tomber.

Je tente de lui mettre un coup de poing, un peu à l’aveugle car bien trop sonné par ce coup en plein visage. Il en profite pour m’esquiver et me frapper de deux coups dans le ventre. Il a une vengeance à prendre. Je le sens.

Les promesses que lui avait fait Abel à la prison, comme quoi Kane ne s'en prendrait plus jamais à elle, s'évaporèrent pour faire place à nouveau à cette crainte qui la terrassait depuis qu'elle avait passé dans cette arène. Depuis le jour où elle se trouvait à Monroe. Elle craignait le pire en ce moment précis, alors qu'elle se retrouva coincé contre le mur de l'édifice, à devoir observer la scène qui se déroulait trop rapidement devant ses yeux. Le premier homme se jeta sur Abel, mais n'y arriva pas du tout à la cheville, tout le contraire de Kane qui réussi à le désarmer et le résonner. La respiration de Josephyne s'accéléra, sentant cette vague d'anxiété s'accroître en elle. La belle se sentit impuissante face à la situation, les coups que recevait son amour de la part du boxer.

Mais à peine l'homme au sol se relevant, le regard de celui-ci se posa sur elle. Ce regard malsain et dégoûtant. Dès l'instant qu'elle osa bouger d'un pas vers la gauche, elle le vit, cet amusement sur son visage, ce sourire de prédateur. Sans perdre une seule seconde, Josephyne se mit à fuir, courant le plus rapidement possible tout en évidant de justesse un coup de la part de Kane en direction du militaire. La course fut courte, alors que l'homme vint l'agripper par son sac à dos d'un geste sec, la faisant aussitôt basculer dos au sol comme une simple poupée de chiffon.

Me reprenant grâce à Josephyne qui s’est mise à détourner l’attention, j’ai réussi à plaquer le boxeur. Sauf que le second adversaire s’en prit à ma belle. Sentant mon sang bouillir, je me suis relevé tout aussi vite après un coup au visage du grand borgne. J’ai tenté d’attraper l’autre par l’épaule mais le boxeur m’a attrapé la cheville et m’a fait basculer en avant.

N’ayant que le temps de me retourner pour me débattre, je me suis pris plusieurs coups bien placés et d’une puissance au-delà de la normale. Ne réussissant qu’à extirper mon couteau, le boxeur m’a fait lâcher prise sur mon arme pour l’envoyer à proximité de Josephyne et de son adversaire. N’étant pas sans ressource, j’ai entouré le coup de mon adversaire de mes bras pour me hisser vers lui. Attrapant son oreille entre mes dents, j’ai tiré si fort. Celle-ci fini par céder dans un hurlement de mon adversaire et ce, malgré ses coups. Il parvient toutefois a m’en remettre quelques-uns, me sonnant bien trop pour que je ne puisse continuer à le frapper avec autant d’entrain.